Rencontre avec les organisations professionnelles (ONTPE 78, MEDEF 78 et UMIH 78) afin devaloriser et encourager le travail conjoint entre l’Education nationale et les entreprisesConsumer Products

La mobilité pour un stage de qualité

Aprés une année de fonctionnement, nous avions convenu avec l’Education Nationale de faire un bilan du fonctionnement de la plateforme et des stages ainsi colloctés avec l’ensemble des 27 chefs d’établissement des collèges situé en REP et REP+ (zone d’éducation prioritaire) des Yvelines. Cette session de travail s’est déroulé le 22 mars 2019 dans le MobiLab de VEDECOM à Versailles. Un clin d’oeil à la mobilité bien sur mais aussi une opportunité unique pour des enseignants de venir au contact de la mobilité du futur à la fois sous l’angle académique de la recherche fondamentale mais aussi trés concrète des véhicules aurtonomes qui circulent à Satory.

CONTEXTE

Dans le cadre de l’opération des stages de 3ème en REP et REP+, en lien avec les équipes de l’Education nationale, plusieurs structures et entreprises du secteur privé et public ont proposé des offres de stage pour les élèves de nos collèges.

Était organisée le vendredi 22 mars, au MobiLab de l’institut de recherche et développement du véhicule autonome VEDECOM à Versailles, une matinée de travail et brainstorming avec l’ensemble des chefs d’établissement des collèges REP et REP+, l’Académie de Versailles, la préfecture et le Député BAICHÈRE pour analyser les retours de cette expérimentation et mieux préparer la rentrée prochaine avec les élèves et leurs parents.

Cette matinée s’est conclue par une rencontre avec les organisations professionnelles (ONTPE 78, MEDEF 78 et UMIH 78) afin devaloriser et encourager le travail conjoint entre l’Education nationale et les entreprises en faveur des quartiers et de l’égalité des chances.

CALENDRIER

Réunion novembre 2018 : en Préfecture avec les organisateurs (le Député Baichère, préfecture et DSDEN 78)

Réunion décembre 2018 : à la DSDEN78 préparation et définition de la stratégie

Avant  juin 2019 : Actions à conduire auprès des enseignants de 4eme des 15 établissements bénéficiaires (REP / REP+ / +3 hors REP)

  • Rappel du dispositif et présentation de la nouvelle plateforme
  • Présentation à titre d’exemple du livret de l’association ‘UnStageEtAprès’ (USEA)
  • Présentation des associations ‘ressources’ de chaque établissement (club FACE et USEA) cf flyer ou plaquette

En septembre 2019 : Recensement des dates de stages de la RS2019/2020

  • Rappel du dispositif et présentation de la nouvelle plateforme
  • Remise de la plaquette ou du flyer

En fin de période de stage :

  • Demander un retour de l’utilisation de la plateforme et des ressources proposées auprès de chaque établissement

A noter que le sujet du financement des transports en commun dans le acdre de la réalisation d’un stage de 3ème n’a pas été débattu longuement compte tenu, sous l’amicale pression des acteurs, de la décision de la Région Ile-de-France de financer le pass Navigo pour tous les stagiaires qui en ferait la demande.

 

Résumé des tables rondes du 22 mars 2019 :

TABLE 1 : qu’est-ce qu’un stage de qualité ?

Pour les élèves :c’est ce qui est précisément différent de l’école : observer et participer de manière importante, et bien sûr être une source de plaisir. Mais c’est aussi travailler en groupe, avec d’autres stagiaires, de différents établissements, pour favoriser les échanges. C’est également un stage qui correspond au projet de l’élève, à travers des activités variées, et valorisantes.

  • Il y a plusieurs objectifs, pour l’élève qui est en questionnement mais aussi pour aider les élèves en difficultés ou en manque d’envie de découvrir des domaines. La question est d’autant plus grande pour les QPV où on sait que l’orientation en filière professionnelle est bien plus importante. Si celle-ci peut être des filières d’excellence, il s’agit surtout d’être en lien avec la volonté et le choix de l’élève et de ses résultats scolaires.

Pour les parents :Il s’agit avant tout de favoriser la réussite de leurs enfants, en les sachant bien encadrés, et sécurisés, notamment dans le cadre des déplacement et des transports. Le stage peut confirmer ou infirmer le choix d’une orientation, mais surtout faire découvrir de nouveaux domaines.

Pour les enseignants :Il s’agit avant tout de découvrir des métiers. Ce doit être un élément de parcours, donc une étape importante dans l’orientation de l’élève. Le stage peut redonner du sens à la scolarité, et donner une vision non-négative du monde du travail. Le stage doit être préparer en amont, avec l’entreprise, qu’il s’agisse du contenu du stage ou du rapport.

Pour l’entreprise : Il faut avant tout bien accueillir le jeune. Et donc prendre le temps de la restitution, avec les différents élèves. Faire découvrir l’ensemble des services et le fonctionnement de l’entreprise, et pas seulement un métier. C’est aussi un enjeu de marque employeur important.

  • Il y a un travail de liaison important à faire entre l’enseignant, l’élève et l’entreprise. On note un besoin important sur le plan des ressources pour faire ce pont afin de faciliter la prise en charge en entreprise, rassurer et accompagner l’élève, et aider le professeur qui ne peut pas tout gérer, et qui ne connait pas toujours bien le milieu de l’entreprise.

 TABLE 2 : La mobilité est un atout pour un stage de qualité

L’élève doit être rassuré et assuré, dans le cadre de ses déplacements : apprendre à connaître les moyens de transport de chez soi jusqu’à l’entreprise, mais aussi à organiser le trajet. Souvent ce sont des outils et un environnement inconnus pour le jeune. Il faut aussi accompagner les familles, les parents, pour les rassurer dans cette planification.

La recherche de stage, à travers des forums des métiers, pose également cette question. Il faut aussi inciter les professeurs à rencontrer les jeunes dans les entreprises. C’est-à-dire aller à la rencontre, pour rassurer les familles et les jeunes et mieux connaitre et comprendre les contraintes et besoins des entreprises.

  • Derrière cette problématique de la mobilité se cache d’autres sujets importants : la présentation, le savoir-être, le comportement, l’habillement et le langage. Tout cela sont des facteurs importants, qui peuvent faciliter la mobilité : on ne porte pas n’importe quoi, n’importe comment. Sans oublier le critère de la laïcité. La question des interdits alimentaires, et des signes religieux, doit être un sujet abordé directement et clairement avec les entreprises et les élèves : en entreprise, ce sont les règlements de l’établissement ET de l’entreprise qui sont appliqués.

Globalement il faut avoir conscience qu’il s’agit de s’approprier de nouveaux codes sociaux, et de les exercer dans un nouvel univers : celui des adultes et de l’entreprise, dans un cadre professionnel.

Une autre question sensible, liée directement à la question de la mobilité, est celle des jeunes en situation de handicap. Il faut avoir une réflexion particulière sur la construction de l’autonomie de jeune.

Pareillement pour les UPE2AA (unité pédagogique pour les éléves allophones arrivants en France) qui parle pas ou très peu le français : l’intégration en groupe facilite le travail et l’intégration. Cela nécessite un lien étroit avec l’entreprise pour anticiper l’accompagnement spécifique nécessaire au sein de la structure.

TABLE 3 : Rendre la mobilité une opportunité pour l’élève

Les freins restent nombreux comme pour les moins de 14 ans, cela pose encore des questions pour le secteur privé. C’est aussi un frein du côté de l’enseignant, qui parfois manque de connaissances du monde de l’entreprise. Si c’est la cas, cela ne doit pas conduire à un manque d’ambition pour les élèves où le professeur participerait malgré lui à une forme de d’orientation « statique » qui ne tiendrait pas suffisament compte des évolutions des métiers et des branches d’activités professionnelles. Les liens avec le monde de l’entreprise doivent être renforcés et organisés de manière régulière.

Il faut envisager la constitution d’un guide pour rassurer les parents et les élèves, avec le planning de la semaine. En les rencontrant aussi. Il faut démultiplier l’accompagnement des élèves quand cela est possible, notamment lors du dernier jour en entreprise, dans la construction du rapport de stage.

  • Il faut établir un travail qui dépasse le cadre du stage, en lien avec les parents, pour culturellement apprendre à sortir du quartier. La mobilité est avant tout le moyen de se faire rencontrer des univers différents, qui doivent apprendre à défaire les préjugés établis dans notre société. Le travail doit être fait du côté des familles des élèves mais également du côté des entreprises pour lutter contre les discriminations.

Résumé des tables rondes du 22 mars 2019 :

TABLE 1 : qu’est-ce qu’un stage de qualité ?

Pour les élèves :c’est ce qui est précisément différent de l’école : observer et participer de manière importante, et bien sûr être une source de plaisir. Mais c’est aussi travailler en groupe, avec d’autres stagiaires, de différents établissements, pour favoriser les échanges. C’est également un stage qui correspond au projet de l’élève, à travers des activités variées, et valorisantes.

  • Il y a plusieurs objectifs, pour l’élève qui est en questionnement mais aussi pour aider les élèves en difficultés ou en manque d’envie de découvrir des domaines. La question est d’autant plus grande pour les QPV où on sait que l’orientation en filière professionnelle est bien plus importante. Si celle-ci peut être des filières d’excellence, il s’agit surtout d’être en lien avec la volonté et le choix de l’élève et de ses résultats scolaires.

Pour les parents :Il s’agit avant tout de favoriser la réussite de leurs enfants, en les sachant bien encadrés, et sécurisés, notamment dans le cadre des déplacement et des transports. Le stage peut confirmer ou infirmer le choix d’une orientation, mais surtout faire découvrir de nouveaux domaines.

Pour les enseignants :Il s’agit avant tout de découvrir des métiers. Ce doit être un élément de parcours, donc une étape importante dans l’orientation de l’élève. Le stage peut redonner du sens à la scolarité, et donner une vision non-négative du monde du travail. Le stage doit être préparer en amont, avec l’entreprise, qu’il s’agisse du contenu du stage ou du rapport.

Pour l’entreprise : Il faut avant tout bien accueillir le jeune. Et donc prendre le temps de la restitution, avec les différents élèves. Faire découvrir l’ensemble des services et le fonctionnement de l’entreprise, et pas seulement un métier. C’est aussi un enjeu de marque employeur important.

  • Il y a un travail de liaison important à faire entre l’enseignant, l’élève et l’entreprise. On note un besoin important sur le plan des ressources pour faire ce pont afin de faciliter la prise en charge en entreprise, rassurer et accompagner l’élève, et aider le professeur qui ne peut pas tout gérer, et qui ne connait pas toujours bien le milieu de l’entreprise.

 TABLE 2 : La mobilité est un atout pour un stage de qualité

L’élève doit être rassuré et assuré, dans le cadre de ses déplacements : apprendre à connaître les moyens de transport de chez soi jusqu’à l’entreprise, mais aussi à organiser le trajet. Souvent ce sont des outils et un environnement inconnus pour le jeune. Il faut aussi accompagner les familles, les parents, pour les rassurer dans cette planification.

La recherche de stage, à travers des forums des métiers, pose également cette question. Il faut aussi inciter les professeurs à rencontrer les jeunes dans les entreprises. C’est-à-dire aller à la rencontre, pour rassurer les familles et les jeunes et mieux connaitre et comprendre les contraintes et besoins des entreprises.

  • Derrière cette problématique de la mobilité se cache d’autres sujets importants : la présentation, le savoir-être, le comportement, l’habillement et le langage. Tout cela sont des facteurs importants, qui peuvent faciliter la mobilité : on ne porte pas n’importe quoi, n’importe comment. Sans oublier le critère de la laïcité. La question des interdits alimentaires, et des signes religieux, doit être un sujet abordé directement et clairement avec les entreprises et les élèves : en entreprise, ce sont les règlements de l’établissement ET de l’entreprise qui sont appliqués.

Globalement il faut avoir conscience qu’il s’agit de s’approprier de nouveaux codes sociaux, et de les exercer dans un nouvel univers : celui des adultes et de l’entreprise, dans un cadre professionnel.

Une autre question sensible, liée directement à la question de la mobilité, est celle des jeunes en situation de handicap. Il faut avoir une réflexion particulière sur la construction de l’autonomie de jeune.

Pareillement pour les UPE2AA (unité pédagogique pour les éléves allophones arrivants en France) qui parle pas ou très peu le français : l’intégration en groupe facilite le travail et l’intégration. Cela nécessite un lien étroit avec l’entreprise pour anticiper l’accompagnement spécifique nécessaire au sein de la structure.

TABLE 3 : Rendre la mobilité une opportunité pour l’élève

Les freins restent nombreux comme pour les moins de 14 ans, cela pose encore des questions pour le secteur privé. C’est aussi un frein du côté de l’enseignant, qui parfois manque de connaissances du monde de l’entreprise. Si c’est la cas, cela ne doit pas conduire à un manque d’ambition pour les élèves où le professeur participerait malgré lui à une forme de d’orientation « statique » qui ne tiendrait pas suffisament compte des évolutions des métiers et des branches d’activités professionnelles. Les liens avec le monde de l’entreprise doivent être renforcés et organisés de manière régulière.

Il faut envisager la constitution d’un guide pour rassurer les parents et les élèves, avec le planning de la semaine. En les rencontrant aussi. Il faut démultiplier l’accompagnement des élèves quand cela est possible, notamment lors du dernier jour en entreprise, dans la construction du rapport de stage.

  • Il faut établir un travail qui dépasse le cadre du stage, en lien avec les parents, pour culturellement apprendre à sortir du quartier. La mobilité est avant tout le moyen de se faire rencontrer des univers différents, qui doivent apprendre à défaire les préjugés établis dans notre société. Le travail doit être fait du côté des familles des élèves mais également du côté des entreprises pour lutter contre les discriminations.

Cette préparation à la mobilité doit se faire tôt, en 4eavec le professeur principal, également sous forme d’atelier avec le psychologue de l’établissement, les professeurs, le responsable documentaliste du CDI, mais aussi en lien avec les délégués de classe.

Cette préparation à la mobilité doit se faire tôt, en 4eavec le professeur principal, également sous forme d’atelier avec le psychologue de l’établissement, les professeurs, le responsable documentaliste du CDI, mais aussi en lien avec les délégués de classe.

Cette sensibilisation demande encore une fois de l’accompagnement, des rencontres et des échanges. Faire participer les élèves de 4eau rapport de stage peut déjà être une mine d’information. Il faut sans doute réfléchir aussi des évènements annuels pour valoriser ce travail.

Il faut réfléchir aussi de la construction de nouveaux liens, avec les collectivités locales, qui souvent sont plus aptes à mobiliser les réseaux d’entreprises locaux. Les centres sociaux également peuvent être des relais efficaces.

En conclusion, je voudrais souligner l’engagement des chefs d’établissement des collèges des Yvelines dans ce travail collaboratif. Je les remercie pour nos échanges passionnants et passionnés. Merci également à Mme Coutelle qui au quotidien travaille à une meilleure intégration professionnelle de nos élèves grâce à la construction de ponts entre l’Education Nationale et les entreprises.

  • The diagnostic determined the stressors that affected sales and service levels. The teams focused on resolving issues related to higher-than-normal back-orders and lead times, which stressed the entire supply chain and led to delays in medications reaching consumers.

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